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AC Jazz et le Gouv du Québec

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Message  tawa Mar 15 Avr 2008, 10:23

Je ne savais pas que le Gouvernement du Québec subventionnait AC Jazz pour les liaisons vers l'est du Québec !

Il y un excellent article sur les pour et les contres des subventions versées à AC Jazz, ainsi que sur les influences des prix des billets d'avion sur les gens ici : http://www.cyberpresse.ca/article/20080413/CPSOLEIL/80412092/6586/CPSOLEIL02

Je le copie ici :

Les tarifs élevés font mal au trafic aérien régional

S’il y avait un doute, il n’y en a plus. Les tarifs élevés ont pesé lourd sur le transport aérien régional au Québec au cours des dernières années, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Concordia.

Un sondage mené dans le cadre de cette étude montre qu’une forte proportion (52,5 %) des 2011 voyageurs interrogés ont indiqué qu’ils voyageraient plus souvent en avion s’il en coûtait moins cher.

Le second motif des plaintes est celui de l’absence d’un vol direct. Il n’est toutefois mentionné que par 9,8 % des personnes sondées.

«Le prix du billet d’avion est un facteur crucial pour le développement du transport aérien régional. Les prix sont élevés, mais ça ne veut pas dire que ça ne représente pas les coûts réels du transport aérien en région», a affirmé au Soleil l’un des auteurs de l’étude, le professeur Isabelle Dostaler.

En avril, un aller-retour Québec–Sept-Îles ou Québec–Îles-de-la-Madeleine avec Air Canada Jazz peut coûter entre 687 $ et 1051 $, en incluant les taxes et les frais.

La situation semble avoir été aggravée par l’entente conclue en 2003 entre le gouvernement du Québec et Air Canada Jazz, qui garantissait un revenu de 2,5 millions $ par année au transporteur en échange du maintien de liaisons aériennes avec la Côte-Nord, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay et l’Abitibi.

Selon les auteurs de l’étude, cet accord a eu l’effet pervers de confirmer la domination d’Air Canada (87 % du marché) en région. Cette entente a nui à la venue de concurrents et a poussé les prix des billets à la hausse.

«Air Canada a été privatisée et doit répondre à ses actionnaires. Le transporteur n’est pas là pour faire du développement régional ou donner un service public. Il est heureux que l’entente avec le gouvernement n’ait pas été reconduite», a dit Mme Dostaler.

Le rapport commandé par le ministère québécois des Transports en rajoute. «La position quasi monopolistique d’Air Canada Jazz et la gestion de la desserte des régions en fonction de la seule rentabilité économique ont eu de lourdes répercussions tarifaires à la hausse sur le transport aérien régional au Québec. C’est un véritable engrenage qui s’est installé et qui pourrait éventuellement conduire à une baisse de la fréquentation du transport aérien régional, appelant une augmentation inexorable des prix pour la contrecarrer», peut-on lire dans le document.

Le fait que le trois quarts de la clientèle voyage par affaires ou pour le travail est un signe révélateur et inquiétant que les tarifs ne sont pas abordables pour plusieurs. «Cela pourrait vouloir dire que, dans la majorité des cas, seules les entreprises ont les moyens financiers de faire voyager leurs employés en avion. Autrement dit, les passagers qui ne voyagent pas pour des raisons professionnelles n’auraient pas les moyens de voyager en avion dans les régions du Québec.»

Mme Dostaler ne croit pas que la solution passe par une importante intervention de l’État pour faire du transport aérien régional un service public. «Certains nous ont dit que si le gouvernement a investi des centaines de millions dans le métro de Laval, il pourrait soutenir le transport aérien régional. C’est une solution extrême qui nous semble déraisonnable», a-t-elle avancé.

Favoriser la concurrence

Pour améliorer le service tant sur le plan des tarifs que sur celui des vols, cette experte en gestion du transport aérien recommande plutôt au gouvernement de favoriser la concurrence entre les transporteurs, et plus particulièrement avec Air Canada. Le rapport recommande également aux petits transporteurs de mieux faire connaître leurs services. «La solution ne passe pas par Air Canada. Ce transporteur cherche davantage à alimenter ses vols nationaux et internationaux avec ses vols au Québec, alors les gens au Québec voyagent d’une région à l’autre sans prendre un vol pour Toronto ou pour l’étranger. Les transporteurs régionaux sont mieux placés pour répondre à la demande régionale», a-t-elle soutenu. Du même souffle, elle convient qu’il n’est pas facile de trouver une réponse parfaite pour améliorer le transport aérien en région. «Il n’y a pas de solution miracle», a-t-elle dit.

La ministre des Transports, Julie Boulet, a formé un comité de représentants des régions concer­nées pour étudier les recommandations de l’étude. La première réunion du comité doit avoir lieu en mai.

De 1995 à 2004, le nombre de passagers sur les vols en région a diminué de 2,7 %, alors qu’il a augmenté de 2,3 % dans tout le Québec. Toutefois, on semble assister à une remontée en région depuis quelques années, mais à un rythme moins rapide que dans le reste du Québec.
tawa
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AC Jazz et le Gouv du Québec Empty Re: AC Jazz et le Gouv du Québec

Message  CPAir Mar 15 Avr 2008, 12:55

Toule a écrit:Je ne savais pas que le Gouvernement du Québec subventionnait AC Jazz pour les liaisons vers l'est du Québec !

Il y un excellent article sur les pour et les contres des subventions versées à AC Jazz, ainsi que sur les influences des prix des billets d'avion sur les gens ici : http://www.cyberpresse.ca/article/20080413/CPSOLEIL/80412092/6586/CPSOLEIL02

Je le copie ici :

Les tarifs élevés font mal au trafic aérien régional

S’il y avait un doute, il n’y en a plus. Les tarifs élevés ont pesé lourd sur le transport aérien régional au Québec au cours des dernières années, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Concordia.

Un sondage mené dans le cadre de cette étude montre qu’une forte proportion (52,5 %) des 2011 voyageurs interrogés ont indiqué qu’ils voyageraient plus souvent en avion s’il en coûtait moins cher.

Le second motif des plaintes est celui de l’absence d’un vol direct. Il n’est toutefois mentionné que par 9,8 % des personnes sondées.

«Le prix du billet d’avion est un facteur crucial pour le développement du transport aérien régional. Les prix sont élevés, mais ça ne veut pas dire que ça ne représente pas les coûts réels du transport aérien en région», a affirmé au Soleil l’un des auteurs de l’étude, le professeur Isabelle Dostaler.

En avril, un aller-retour Québec–Sept-Îles ou Québec–Îles-de-la-Madeleine avec Air Canada Jazz peut coûter entre 687 $ et 1051 $, en incluant les taxes et les frais.

La situation semble avoir été aggravée par l’entente conclue en 2003 entre le gouvernement du Québec et Air Canada Jazz, qui garantissait un revenu de 2,5 millions $ par année au transporteur en échange du maintien de liaisons aériennes avec la Côte-Nord, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay et l’Abitibi.

Selon les auteurs de l’étude, cet accord a eu l’effet pervers de confirmer la domination d’Air Canada (87 % du marché) en région. Cette entente a nui à la venue de concurrents et a poussé les prix des billets à la hausse.

«Air Canada a été privatisée et doit répondre à ses actionnaires. Le transporteur n’est pas là pour faire du développement régional ou donner un service public. Il est heureux que l’entente avec le gouvernement n’ait pas été reconduite», a dit Mme Dostaler.

Le rapport commandé par le ministère québécois des Transports en rajoute. «La position quasi monopolistique d’Air Canada Jazz et la gestion de la desserte des régions en fonction de la seule rentabilité économique ont eu de lourdes répercussions tarifaires à la hausse sur le transport aérien régional au Québec. C’est un véritable engrenage qui s’est installé et qui pourrait éventuellement conduire à une baisse de la fréquentation du transport aérien régional, appelant une augmentation inexorable des prix pour la contrecarrer», peut-on lire dans le document.

Le fait que le trois quarts de la clientèle voyage par affaires ou pour le travail est un signe révélateur et inquiétant que les tarifs ne sont pas abordables pour plusieurs. «Cela pourrait vouloir dire que, dans la majorité des cas, seules les entreprises ont les moyens financiers de faire voyager leurs employés en avion. Autrement dit, les passagers qui ne voyagent pas pour des raisons professionnelles n’auraient pas les moyens de voyager en avion dans les régions du Québec.»

Mme Dostaler ne croit pas que la solution passe par une importante intervention de l’État pour faire du transport aérien régional un service public. «Certains nous ont dit que si le gouvernement a investi des centaines de millions dans le métro de Laval, il pourrait soutenir le transport aérien régional. C’est une solution extrême qui nous semble déraisonnable», a-t-elle avancé.

Favoriser la concurrence

Pour améliorer le service tant sur le plan des tarifs que sur celui des vols, cette experte en gestion du transport aérien recommande plutôt au gouvernement de favoriser la concurrence entre les transporteurs, et plus particulièrement avec Air Canada. Le rapport recommande également aux petits transporteurs de mieux faire connaître leurs services. «La solution ne passe pas par Air Canada. Ce transporteur cherche davantage à alimenter ses vols nationaux et internationaux avec ses vols au Québec, alors les gens au Québec voyagent d’une région à l’autre sans prendre un vol pour Toronto ou pour l’étranger. Les transporteurs régionaux sont mieux placés pour répondre à la demande régionale», a-t-elle soutenu. Du même souffle, elle convient qu’il n’est pas facile de trouver une réponse parfaite pour améliorer le transport aérien en région. «Il n’y a pas de solution miracle», a-t-elle dit.

La ministre des Transports, Julie Boulet, a formé un comité de représentants des régions concer­nées pour étudier les recommandations de l’étude. La première réunion du comité doit avoir lieu en mai.

De 1995 à 2004, le nombre de passagers sur les vols en région a diminué de 2,7 %, alors qu’il a augmenté de 2,3 % dans tout le Québec. Toutefois, on semble assister à une remontée en région depuis quelques années, mais à un rythme moins rapide que dans le reste du Québec.

C'est ça qui a tué Quebecair Xpress.
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Message  YUL-YQB Mar 15 Avr 2008, 17:31

Si le monde s'informait à leur aéroport régionnal, je suis sûr qu'ils trouveraient quelqu'un pour les embarquer à un prix quand même raisonnable selon moi. Il faut pas toujours se fier au grosse compagnie quelques fois.
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